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Deux ans plus tard, je suis revenu dans cette ville qui m’a tant marqué. C’est reposant, cette sensation d’être chez soi, même après tout ce temps.
Le choc du retour : comme si je n’étais jamais parti
Je ne rigolais pas quand je disais que Montréal a été la ville de tous les changements. La nostalgie est toujours aussi forte, deux ans plus tard. Je suis de retour dans cette ville qui m’a tant apporté.
À peine arrivé, une grande sensation de réconfort et de familiarité m’envahit. C’est fou que juste en regardant la ville vivre par elle-même, cela me repose et me fait du bien. C’est donc ça, la sensation de ne jamais avoir quitté la ville ? Comme si j’avais juste passé des vacances à Paris ? Le choc le plus fort a été au moment où je suis sorti à la Place des Arts, avec cette vue sur le bâtiment de l’UQAM.
Avenue Laval, le Plateau
Un itinéraire fait de souvenirs et de rituels
Nous avons évidemment refait les quartiers qui m’ont marqué : le centre-ville, les belles vues depuis les différents belvédères, le Plateau, McGill et les alentours de l’endroit où j’avais vécu. C’est notamment au Plateau que j’ai retrouvé mes restos préférés et constaté les enseignes qui sont toujours restées là, et celles qui ont disparu — une pensée, par exemple, pour le Milton B.
Une chose est sûre : les travaux n’ont pas bougé ! Arrivés pile en été, de nombreux quartiers sont en travaux, notamment l’allée principale de McGill - où j’en ai enfin profité pour récupérer mon diplôme !, ou encore dès notre arrivée à Côte-des-Neiges. N’oubliez pas : ne jamais se plaindre des travaux ! Montréal est vraiment sur un autre niveau.
Évidemment, les trajets en Bixi ont été nombreux durant mon séjour. J’ai été choqué par la rapidité des trajets de Côte-des-Neiges au Vieux-Port, qui me prennent au maximum 30 minutes — bien loin des standards parisiens.
Les travaux...
Week-end au chalet : retour à Wentworth-Nord
Évidemment, un voyage à Montréal s’accompagne d’un week-end au chalet, et pour cela, direction Wentworth-Nord, où j’ai repris contact avec un propriétaire qui nous a gentiment laissé la place une nouvelle fois. Coucher de soleil, vue sur le lac, feu de camp… Un plaisir simple et efficace, si reposant.
Feu de camp au bord du lac au coucher de soleil au chalet
Retrouvailles avec Manon et souvenirs de notre coloc
Un moment important de mon séjour a été de revoir Manon, la colocataire qui a eu le courage de rester là-bas et de continuer les douze travaux pour la résidence permanente au Canada ! Nous avons passé une soirée chargée d’émotion, replongeant dans les souvenirs partagés de notre coloc. C’est dur d’être confronté à la nostalgie et à cette reconnaissance douloureuse résumée en une seule phrase : on ne pourra plus jamais revivre ce que l’on a vécu. Il faut avancer.
Un voyage plein de sens
Durant ce séjour, je voulais surtout reproduire au mieux et partager ce que j’ai vécu avec les amis qui m’ont accompagné pendant deux semaines. Tout y est, avec ma vision actuelle : balades dans mes quartiers phares, mes restos préférés, mes petites activités cachées… Le tout, sous un élan de nostalgie à chaque coin de rue. Et les interactions avec les habitants me l’ont rappelé tout au long du séjour : j’ai vécu ici, et on me prend pour l’un des leurs.
Un départ toujours amer, mais un profond sentiment de reconnaissance pour ce que j’ai vécu, dans une période charnière de ma vie.
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